Mathilde Maillard
Mathilde Maillard englobe ses différentes activités sous l’appellation-casquette d’art worker (travailleuse culturelle). Basée à Bruxelles depuis 15 ans, après des études de sociologie à l'université libre de Bruxelles, elle a travaillé en production pour diverses institutions et artistes/regroupements d'artistes (Kunstenfestivaldesarts, Halles de Schaerbeek, Damaged Goods..). Elle collabore depuis 2011 avec l’Amicale de production, coopérative de projets artistiques où elle a été tour à tour coordinatrice des projets pendant 3 ans, productrice, voix-off (Germinal, Antoine Defoort / Halory Goerger) et co-autrice/ performeuse (On traversera le pont une fois rendus à la rivière). Actuellement, elle s’interroge sur notre relation biaisée voire blessée au travail et fouille sous les chaises des bureaux pour trouver des traces de systèmes d’entraide et de bienveillance dans le quotidien du travailleur parfois étrangement appelé "autonome". Sous l'intitulé Club Travail, elle organise avec des cercles de travailleur.se.s en jachère des battements en retraite dans la verdure pour réfléchir à de meilleurs agencements durables entre travail et vie quotidienne, des séances nocturnes de tarots du travail, des impressions sauvages de carnets de poésies à la photocopieuse et organise des workshops et des évènements qui interrogent les liens entre travail artistique et travail tout court (Le Hâvre en collaboration avec le Vivat, Armentières, juin 17 / Travail et Poézie, 2018) et poursuit un travail d'accompagnement d'artistes (SPIN, l'inesthétique) et parfois, chantonne et sifflote (Hot Bodies, Gerald Kurdian/ Chorale avec Jean-Baptiste Veyret Logerias).